François Bourcier nous livre une interprétation profonde et sensible de « La fleur au fusil ».
Ecrite d’après des témoignages authentiques de 14-18, la pièce évoque en filigrane, pudiquement, le syndrôme de stress post-traumatique qui a longtemps appartenu au silence et à la solitude.
« La fleur au fusil » est une tragédie, parce qu’il n’y a pas de solution pour le personnage, même la mort n’en est pas une. Montrer cela dans une œuvre théâtrale, c’est permettre de sortir, de mettre en analogie nos propres tragédies, nos propres problématiques, dans lesquelles on s’enferme et où les issues n’existent plus. La tragédie moderne trouve ici son rôle complet, fondamental : l’art devient acte social… François Bourcier
« Une magistrale leçon d’histoire » Le JDD
« Un spectacle coup-de-poing. F.Bourcier titille les consciences avec art et ferveur. » Le Progrès
« Un acte de résistance magistralement interprété. » La Provence
Mi-punk, mi-crooner, il débarque sans mode d’emploi avec ses chansons piégées : baroques, farouches, absurdes et toujours bienveillantes.
Des pogos pour dire je t’aime, des slows à s’arracher la calvitie servis sur un bel enrobé d’humour. On en peut rouler tranquille et pourtant on en redemande. Va comprendre, va voir.
En février 2016, Erwan Pinard revient avec un 3ème album : « Obsolescence programmée », construit autour de 13 chansons autobiographiques, rocks et tendres, sauvages et raffinées, qui a obtenu en avril dernier un Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros.
« Marrant comme un patronyme risible peut cacher un labeur aussi valeureux. Erwan Pinard, de son vrai nom…Erwan Pinard, se distingue en effet grandement avec cet excellent « Obsolescence programmée » et signe des lyrics de haut niveau, dignes des plus grands. » Muzzart
« Poète des temps modernes, Erwan Pinard à la voix grave, vient de sortir son 3ème album intitulé « Obsolescence programmée ». A l’image de cette société de consommation, le disque se veut parfois tranchant et ironique, mais sait aussi se faire plus mélancolique. Un disque intimiste et précieux comme un diamant, qui se laisse volontiers écouter le temps d’une pause. » Nouvelle vague
Pour son nouveau spectacle de théâtre-musique, la Dôze Compagnie adapte Yvonne, princesse de Bourgogne de l’écrivain Polonais Witold Gombrowicz.
La pièce se présente comme un conte parodique à l’humour grinçant et absurde.
Le prince Philippe décide de se marier, contre l’avis de ses parents, avec l’improbable Yvonne, personnage muet et détesté de tous. Par son inadéquation aux conventions sociales, sa seule présence va plonger toute la cour dans une folie étrange, chacun voyant en elle le reflet de ses propres bassesses. Pour la famille royale, la situation deviendra de plus en plus intolérable, au point de chercher à faire disparaître Yvonne. Cependant, l’entreprise ne sera pas si aisée. En effet, comment se débarrasser de quelqu’un qui se contente d’être là ?
La filiation du texte avec la tradition du conte permet de proposer un spectacle tous publics, offrant différents niveaux de réception et une joyeuse fantaisie accessible à tous, ce caractère étant renforcé par l’attachement à une intégration toujours plus grande de la musique dans les créations de la compagnie.
Dans une parodie de combat de boxe, 2 comédiens improvisateurs aguerris s’affrontent dans des sketchs sans gants et sans merci.
Ils ont 12 rounds pour convaincre le public qui donne les thèmes et qui vote à la fin de chaque improvisation.
Chaque round a une spécificité particulière qui met en valeur le talent et le savoir faire des comédiens. (Round Spécial Culture, Round Spécial Dopage, Round Coup Bas, etc…)
« Le talent s’impose, explose » (Dernières Nouvelles d’Alsace)
Musicien, vidéaste, poète, champion de France de slam en 2013, Narcisse jongle avec les mots, à l’endroit, à l’envers ; il étonne, touche, fait rire et grincer des dents.
Sous son air imperturbable, il interagit au millimètre et comme par magie avec les images et l’éclairage de scène, il se mélange à son écran géant et va jusqu’à s’introduire dans les téléphones des spectateurs, sur lesquels se déroule une minute du spectacle.
Il réunit différentes formes d’art et de technologies pour mieux magnétiser son public et l’emmener là où il n’est jamais allé. De l’autre côté des mots, peut-être…
Narcisse est accompagné sur scène par le guitariste Pierre Gilardoni.
« Une scénographie incroyable avec une utilisation de la vidéo qui nous embarque loin, très loin dans un univers, une notion d’espace-temps qui laisse rêveur » (We Love Words).
« Les textes sont aussi étourdissants d’intelligence que pétillants d’humour. Un contraste saisissant se tisse entre l’austérité du slameur et la brillance de ses propos » (Le Quotidien Jurassien).
Après une scolarité longue et calme, au fond de la classe près du chauffage, Néné et Bichoko développent un étonnant « savoir rien faire ». Mais malgré tous leurs non efforts, il leur est arrivé le pire pour des Glandeurs… ils ont trouvé du boulot !
Les Glandeurs Nature, c’est l’histoire d’une amitié sincère entre un vrai débile et un gros abruti qui déploient des trésors d’énergie pour parvenir… à rien !
Le duo que forme ces personnages est construit sur une mécanique burlesque. Il n’y a aucune rivalité entre eux, ils sont parfaitement complémentaires ; leur rapport se fonde sur la paire que forment le Clown Blanc et l’Auguste. Les personnages reprennent les caractéristiques emblématiques de ces deux piliers de la comédie : il y a le volontaire et celui qui suit (un tracteur et une remorque). Le tracteur Néné s’enflamme très vite, mais ne tient pas la distance. La remorque Bichoko est difficile à bouger, mais devient inarrêtable une fois lancée.
« Nous avons choisi la fragilité, la maladresse, l’imperfection et pourquoi pas une certaine forme de bêtise ordinaire qui nous paraît à la fois plus proche de Monsieur tout le monde et plus riche en ressorts comiques. Nos personnages sont des losers attachants qui provoquent l’empathie par leur obstination à vouloir s’en sortir, mais qui ratent tout ce qu’ils entreprennent. On voudrait certes les voir réussir, mais c’est quand ils ratent qu’ils nous font rire, comme Bip Bip que le Coyote ne parvient jamais à attraper… »