Il fallait l’inventer : le Siffleur ose tout, donne vie à un spectacle virtuose et ovni, entre humour décalé, conférence burlesque et maîtrise du sifflet, cassant ainsi les codes pourtant bien solides de la musique classique.
Historien déjanté, il est soucieux de faire rayonner cette culture méconnue au plus grand nombre et pose la musique sifflée comme un style à part entière. Avec force anecdotes, anachronismes et interactions avec le public, son humour absurde et décalé fait mouche à chaque fois.
Doux dingue juché sur son promontoire de chef d’orchestre, il nous séduit et nous entraîne, au final, à siffler tous ensemble en chorale, avant de nous montrer ses autres talents, en interprétant avec brio le célèbre « chantons sous la pluie » accompagné de sa chorégraphie originale en claquettes à bouche.
Drôle, frais et léger, pertinent et impertinent : le Siffleur, un artiste philharmonique !
Un spectacle humoristique, singulier, musical et poétique.
Nous sommes dans les années 90, c’est l’âge d’or du hip hop, et Kosh découvre le pouvoir du Beat Box ! C’est pour lui une révélation. Ce natif de Lyon a la langue bien pendue et les crocs, il se met à rugir dans les cabarets et les bistrots. Il collabore avec différents musiciens et finit par faire la rencontre de la chanteuse Karimouche. Leur passion commune pour la musique et le stand up fait tilt ! Kosh accompagnera la chanteuse pendant 7 ans à partir de 2008. Plus de 400 dates de concert en France et à l’étranger…
Puis, il décide de monter son propre one man show d’homme machine.
Un spectacle où il se raconte à travers sa quête de sons. Car Kosh n’est pas qu’un simple beat boxeur, c’est un boxeur qui débite, un mineur de sons, un chasseur de mimes, un jongleur de diphtongues, une machine à ultras sons : un homme orchestre ! Jamais à cours de souffle, il risque fort de vous couper le vôtre avec son odyssée sonique. Spectacle lunaire et poétique. A l’heure ou l’homme ne se voit plus que dans les machines, lui, a mis les machines dans sa voix ! Et ça fait du bien de voir la machine esclave de l’humain.
Mère nature danse une ronde qui lie et la Vie et la Mort. Elle nous rappelle notre appartenance à la terre et l’évidence que revenir à elle, c’est revenir à nous-même.
Arrive un homme qui marche. Il est lourdement chargé. Il a peut-être fait le tour du monde, il a peut-être parcouru la terre entière… il semble bien avoir fait le tour de lui-même tant il est épuisé.
Dans la clairière qu’il a choisi, les arbres, eux, n’ont pas besoin de marcher pour savoir qui ils sont. Leur immobilité apparente, leur calme insondable laisse peu à peu sourdre dans la conscience de l’homme une nouvelle évidence : il faut cesser de fuir.
Alors, il décide de s’arrêter. Il trace au sol un cercle avec du sable. Ce sera le lieu d’un face à face avec lui-même tantôt cocasse, tantôt angoissant.
Voici un spectacle qui jette un regard tendre sur notre capacité à toujours courir après quelque chose… Et si l’on s’arrêtait ?
Depuis 1787, le gouvernement envoie son excédent de prisonniers Londoniens, peupler une nouvelle colonie, l’Australie.
Dans le port de Londres, un bateau‐bagne, un trois mât vieillissant, le Sydney‐Cove, s’apprête à appareiller. Une centaine de prisonnières enchaînées monte à son bord pour rejoindre leur cellule. L’équipage les répartit par groupe de six. Chaque cellule comprend deux lits, un réchaud et deux seaux.
La traversée durera six mois ! Six longs mois de navigation sur les trois océans. Un voyage sans retour vu de l’enfer de la cale à destination de la « Terra Australis Inco‐gnita » !!!
Un étrange et invisible animateur grandes ondes vous replonge dans le passé. En plein cœur d’une ancienne et chaleureuse radio technicolor, on se délecte de voir en transparence et en toute indiscrétion les musiciens vivre, jouer, se chamailler. Sans compter que Paco, dernière recrue de la formation, va devoir trouver sa place…
Ce petit appareil émet jusqu’aux oreilles des spectateurs des airs de jazz, swing, tango, voire même opéra ! La musique oscille entre créations personnelles et reprises originales revisitées. Interprétées par 6 mains masculines et 2 cordes vocales féminines, des airs oubliés ou méconnus arrachés aux années 30 ressurgissent d’un passé pimpant et déhanché, restitué jusqu’à travers le grain du son live.
En 2012, Yves Marc co-directeur artistique du Théâtre du Mouvement créait « Ce corps qui parle ». Après cinq ans de tournée et plus de 200 représentations, il souhaitait écrire la suite de ce spectacle en forme de conférence, sur le thème de la communication entre les corps, « ces corps qui se parlent ».
Il lui fallait un compagnon de voyage, il a demandé à Philippe Phénieux, directeur de la compagnie Zinzoline et du Festival Mimages, mime, acteur de mouvement, conférencier, de le rejoindre dans cette aventure. Leur complicité et leur longue amitié de 25 ans va servir de toile de fond à ce spectacle.
Ainsi va naître « Ces Corps.Com » où entre humour et poésie, observation de la vie de tous les jours et connaissances scientifiques, sont donnés à déguster au public de multiples détails de la vie quotidienne qui organisent consciemment ou inconsciemment la communication entre les êtres.
Cette conférence sera également l’occasion de jeux corporels insolites, une autre manière sensible de donner à voir des échanges non verbaux… artistiques !