Seul en scène, BOULE nous raconte au fil de ses chansons, le parcours d’un artiste en route vers le succès. À travers des anecdotes autobiographiques, BOULE propose un récit décalé entre humour et émotion ; comme à son habitude, il pose un regard amusé et tendre à la fois sur les humains.
Des chansons poétiques, parfois surréalistes, un jeu de guitare précis et riche en influences (Brésil, Grèce, Irlande, …) pour un seul en scène original et réjouissant. BOULE évoque ses débuts à la scène, la Normandie, des rencontres insolites qui vont le mener à la postérité ! (ou pas…). Le public en sort amusé, et convaincu de colporter la bonne nouvelle : BOULE est incontournable.
BOULE comme un cube mais rond. Bavard, passionné, sincère, modeste. Qui l’a vu sur scène aura vite compris que c’est son atout, son terrain de jeu favori, son passeport à validité indéterminée. Une musicalité, un son, un ton, Il improvise, joue de sa truculente cocasserie, jongle avec les silences, les images, les interventions du public. Pas de censure, juste un plaisir délectable. Du ciné sans cinoche.
Les pieds sur les planches, l’esprit perché, Luc Chareyron vibrionne depuis le cœur de la matière jusqu’aux ondes émises par Radio Londres et ses fameux messages personnels. Le ton est électrique… Pourquoi s’émouvoir de la résistance ? Parce qu’elle réchauffe ! Cela serait dû aux électrons libres qui produisent des Ohms, Ω : l’univers des possibles…
Il est donc question d’étoiles, d’électromagnétisme, de désordre et de plomberie ! Sciences et techniques sont simplement une porte d’entrée sur le réel. Un prétexte pour faire du théâtre, parler du monde et si possible d’en rire !
Une poésie burlesque teintée de scientifique philosophie. Un hommage à la pensée libre, première de toutes les résistances.
Un jeune homme erre, attend et s’ennuie entre les murs de son 9 m² qui lui bordent l’esprit. Enfermé de force ou incapable de sortir par lui-même ? On ne sait pas. Il se débat corps et âmes contre sa grande contradiction : porter dans son corps d’adulte affamé d’expérience, un enfant chétif et fragile qui a peur de tout.
Un beau jour arrive Solange, une femme qui jaillit tout droit de ses rêveries, et vient tout chambouler de ses habitudes. Ce fantasme va l’accompagner dans sa vie en incarnant d’importants personnages féminins (tels que : la mère, la femme, la soeur, l’amie, la collègue de travail…) qui l’aideront à se construire un chemin initiatique vers le monde extérieur. Dans un univers à la fois surréaliste et tranchant de vérité, absurde et poétique le jeune homme grandit enfin au côté de sa nouvelle partenaire, Solange.
Narcisse crée des spectacles innovants qui mêlent texte, musique et vidéo. La presse l’a dit « précurseur, incontournable, un des musts du Off d’Avignon ».
Dans son nouvel opus, il s’attaque à l’emprise de la parole, à ceux qui nous ordonnent de nous taire : politiciens, chefs d’entreprises, maris indélicats… à la télévision aussi, dont on boit les paroles sans possibilité de réponse.
Des télévisions, il y en a neuf sur scène, qui sont tour à tour des fenêtres sur le monde, des meubles, des instruments de musique.
De son précédent spectacle, la Provence a écrit : « Narcisse est un poète… un jongleur de mots nous emportant dans un torrent créatif. » Avec Toi tu te tais, il ne va pas seulement nous emporter, il compte bien nous retourner.
Lorsque l’idée de programmer des spectacles professionnels à la salle Notre-Dame a vu le jour sous la forme de saisons théâtrales, personne n’aurait imaginé qu’on finirait par célébrer une soirée comme celle-ci. Nous étions à l’automne 2002 et la 1ère date-saison « Théâtre aux Entremonts » proposait une pièce masquée intitulée « Autres directions » qui allait attirer quelques 160 spectateurs ! L’aventure était lancée et devait se poursuivre sur les 17 années qui suivirent, jusqu’à ce mois de janvier 2020 où le compteur finit par afficher un score à la fois symbolique et quelque peu vertigineux pour un lieu comme le notre : 100 !
Et une 100ème, ça se fête ou plutôt ça s’arrose ! D’où le choix d’un spectacle au nom évocateur, imaginé spécialement pour l’occasion par un duo « de derrière les fagots » venu tout exprès en voisin, raviver l’espace d’une soirée le conflit ancestral entre les deux rives du Guiers. Les concernant, on ne peut pas à proprement parler de petits jeunes qui débutent, ni même d’artistes en émergence comme on dit dans les milieux culturels autorisés. Tant pis donc si ce soir-là, la salle Notre-Dame ne sert pas de tremplin pour lancer des carrières prometteuses. Les occasions de voir ces deux-là partager la scène sont à la fois mémorables et trop rares pour résister à la tentation. Et puis, c’est dans les vieux tonneaux qu’on fait les meilleurs crus ! Alors, champagne !