Félix et Filomène, vous connaissez ? « Impromptu », c’est la folle histoire de leur rencontre, l’incroyable épopée de leur petit quotidien. Mais cette fois-ci, cette histoire-là commence de l’autre côté, du côté du public, du côté du comédien…
Un peu de blanc pour oublier le visage d’avant, quelques traits noirs, une touche de rouge… le comédien est en partance, il va céder la place à son double, son ami, son frère, si différent de lui et pourtant si proche. Tout cela sous le regard curieux de Filomène et son incroyable silhouette.
Bientôt l’homme deviendra Félix, l’autre clown de ce duo, le vieil ami, le compagnon. Il suffit d’un nez rouge posé sur le visage maquillé… instant magique…
Retrouvailles, joie, souvenirs évoqués et voici le public spectateur de leurs aventures : leur première rencontre, le bal, le rendez- vous manqué, la fameuse partie de pêche… Et si cette belle histoire finissait comme dans les contes de fée… coup de foudre, mariage, enfants… et si les spectateurs étaient invités !
Dans son nouveau spectacle, Narcisse va nous réconcilier avec notre espèce, en faisant le point sur tout ce qu’il reste d’humain chez l’être humain.
Pourquoi sommes-nous la seule espèce animale qui écrit, qui compose de la musique, qui marche sur la lune ? Qu’est-ce qui nous a conduits à avoir eu besoin de téléphones intelligents, si nous-mêmes sommes déjà l’espèce la plus intelligente ? Mais sommes-nous vraiment l’espèce la plus intelligente ? C’est une histoire fascinante que Narcisse va partager avec vous.
Dans une époque où les jeunes ont bien des raisons de douter de l’humanité et de son avenir, le spectacle HUMAINS fait le point sur tout ce dont nous sommes capables non pas pour que nous soyons fiers de ce que nous savons faire, mais pour que nous rendions compte que nous pouvons tous et toutes, si nous le voulons bien, être des êtres humains.
3 femmes, 3 générations, 2 classes sociales, 1 quiproquo… Une comédie dramatique abordant avec tendresse et humour le lien filial entre trois femmes que tout oppose.
Mme Chevalier, une dame âgée issue de la grande bourgeoisie et au caractère bien trempé, se voit imposer par sa fille l’aide d’une auxiliaire de vie : Joëlle.
Cette dernière, heureuse d’avoir enfin trouvé un travail, mobilise sa patience face à la vieille dame qui est odieuse avec elle.
Un soir, Mme Chevalier rencontre la fille de Joëlle et va la confondre avec sa petite fille Amélie qu’elle pas vu depuis ses un an.
Ce quiproquo va bousculer la vie des trois protagonistes.
Trois femmes, écrit par une femme et pour trois comédiennes s’inscrit dans une volonté féministe. C’est un drame social intimiste joué avec beaucoup de légèreté, où l’humour est présent, le rythme soutenu et où de nombreux rebondissements donnent à la pièce l’apparence d’une comédie rappelant le vaudeville.
ATTENTION AU CHANGEMENT DE DATE !
D’abord une goutte d’eau qui tombe, des pas qui s’approchent et ça commence !
Dans des inquiétants borborygmes et sifflements, un personnage au physique incertain, mélange d’un Buster Keaton, d’un Pierrot Lunaire et d’un Pinocchio qui aurait grandi trop vite, semble être craché sur scène !
Personnage absurde, tendre et naïf, habillé de pantalons trop courts et coiffé d’un drôle de chapeau, ce garçon à tout faire commence à balayer la scène, quand il découvre qu’il est observé…
Aucun décor, aucun artifice, aucun accessoire ! Juste un être dont le talent de mime bruiteur fait naître un monde de monstres et de princesses, un monde de tendresse et d’émotion avec simplicité et grâce. S’il a besoin de quelque chose, il l’invente ! Avec ce talent immense, il donne habilement la vedette au public.
Un spectacle universel qui s’adresse à ce que l’humanité a de plus beau, de plus rare, de plus cher : notre enfance qu’il nous fait retrouver avec émerveillement.
Ben Herbert Larue est un chanteur poète qui ne laisse pas indifférent. Tour à tour poignant, lunaire ou drôle, il joue avec l’éloquence de son corps acteur et sa voix puissante pour tenir l’humain dans le creux de sa main.
Digne héritier de Brel ou de Leprest, il fait vibrer la corde sensible et présente ici son deuxième album : Souffle(s). Une traversée chantée et déclamée écrite dans un monde qui retient sa respiration.
Entre urgence de rire, besoin de créer du lien et souffle de révolte, les émotions sont multiples et foisonnent à l’écoute de cette musique intimiste, intense et lumineuse à la fois. Un souffle court qui souffle au cœur.
Ben Herbert Larue : chant, accordéon, ukulélé
Nicolas Jozef Fabre : clavier, bugle, beatbox
Xavier Milhou : contrebasse
Ce spectacle aborde les questions de pénibilité au travail et les grandes révoltes populaires. La notion de travail a forgé et façonné notre modèle de société occidentale. Elle perpétue depuis des siècles des fractures et des problématiques sociales ayant parfois amené des mouvements populaires qui ont changé le cours de l’histoire.
En mêlant différentes lectures qui l’ont marqué, Johan Boutin interroge notre rapport au travail : quelle définition donner au travail ? Qui en jouit ? Qui le subit ?
Sur scène, des interviews de sociologues, anciennes infirmières, cadres du privé, agriculteurs, travailleuses du sexe ou chômeur·euse·s s’entremêlent avec des grands tubes de la variété française et des musiques plus expérimentales. Ces témoignages s’accordent avec le piano de Johan pour que résonnent ensemble arts de la scène et sciences sociales.
Une plongée théâtrale et musicale captivante au cœur du travail épanouissant ou alimentaire, nécessaire ou choisi, aliénant ou émancipateur.
Chercheur-cycliste en métascience, Barthélémy Champenois a perdu son inconséquence. Tout a commencé le jour où il a ouvert ce courrier d’Air France, proposant de compenser pour lui les émissions de CO2 de son vol pour New York. Il a choisi de refuser l’offre pour s’en charger lui-même et s’est retrouvé embarqué dans une course folle à la compensation carbone, le propulsant bien au-delà des limites de l’absurde.
Nous le suivons dans sa quête de vérité, ses calculs, ses doutes, ses explications scientifiques et sa folie, qui le déposent là, suspendu entre un passé qu’il ne peut pas changer et un avenir qui semble difficile à éviter.
Barthélémy cherche son chemin, entre la transformation intérieure, l’action individuelle, collective, militante, politique pour trouver des leviers à sa portée.
Avez-vous déjà bayé aux corneilles ? Pourtant, c’est souvent dans ces moments de latence que peut germer la bonne idée.
La compagnie Monsieur K déniche toutes les possibilités de ce « rien » fécond… Décidément, l’ennui porte conseil ! Mais l’ennui existe-t-il vraiment ? N’est-ce pas plutôt l’arrivée d’un temps enfin disponible, ouvert, à soi, qui nous extrait heureusement de la frénésie contemporaine ? N’est-ce pas dans ce moment d’apnée que l’enfant démuni se découvre plein de ressources ?
Romuald Leclerc et Laura Boudou, dans leur théâtre dansé à la poésie teintée d’humour, explorent cette liberté de l’enfance.
Un spectacle doucement subversif, mis en scène par l’inclassable Patrice Thibaud, maestro dans l’art subtil et délicat de la comédie.
Ne rien faire, mais le mieux possible, avec tous les sens en éveil… et le désœuvrement devient grandiose et burlesque !
Dans « Ma Distinction », Lilian Derruau, dit « Wally », raconte son histoire de quelqu’un qui grandit dans un milieu modeste, à Viviez, cité ouvrière du bassin industriel de Decazeville en Aveyron.
Dans ce texte, où truculence et autodérision vont de pair, Lilian Derruau ne se contente pas de raconter les souvenirs de sa prime enfance, il raconte aussi cette France ouvrière des années 70, avec ces dominations plus ou moins symboliques.
A t-il pu avoir des prises sur ces mécanismes sociaux ? S’est-il élevé ? Est-il devenu un transfuge de classe ? Autant de questions posées sans aucun misérabilisme, dans ce récit-théâtre où au contraire, une forme de joie transparaît !
Paris 1941. La capitale est occupée par l’armée allemande. Joseph 10 ans et son frère Maurice, 12 ans, tentent de gagner la zone libre… Une aventure où l’ingéniosité et la débrouillardise deviennent une question de vie ou de mort.
Adapté du roman de Joseph Joffo, « Un sac de billes » est un véritable cri d’amour et d’espoir.
Joseph Joffo réussit à nous faire vivre le périple de ces deux enfants à leur hauteur, avec toute la puissance de leur jeunesse, de leur insouciance, de leur combativité, de leur courage mais aussi de leur légèreté.
Ce livre est un chef d’œuvre, un récit humaniste et porteur d’espoir, qui dénonce, sans être pesant ni revendicateur, et qui fait toute sa force et son intérêt. C’est l’ouvrage d’un témoin, qui a vécu de l’intérieur les événements, qui porte dans sa chair les blessures et les traumatismes de cette période.